3 candidats hutois à la Région et à la Chambre

Rodrigue DEMEUSE, tête de liste à la Région

26 ans, chef de groupe au Conseil communal

Jeune avocat au barreau de Liège et assistant à l’Université de Namur, j’appartiens à une génération baignée depuis toujours par un discours de crise sociale, environnementale et économique, la génération présentée comme la dernière à pouvoir changer les choses. 

Conscient de cette responsabilité, je me suis investi très tôt dans des engagements multiples, tels que les mouvements de jeunesse, la représentation étudiante, l’associatif et, depuis 2012, sur les bancs du Conseil communal de Huy. 

Aujourd’hui se lève une vague d’espoir, nous sommes des milliers dans la rue pour exiger des réformes profondes. Je suis fier d’appartenir à cette génération qui prend conscience que le problème ne réside pas dans les
dysfonctionnements du système, mais dans son fonctionnement. Cette mobilisation appelle une réponse forte et courageuse. C’est à la fois une immense responsabilité et un défi colossal que nous devons relever tous ensemble : responsables politiques, citoyens et acteurs socio-économiques. Alors saisissons cette opportunité pour placer la Wallonie, et notre arrondissement de Huy-Waremme, au cœur de la transition. Une transition juste et solidaire qui ne laisse personne au bord du chemin et apporte une meilleure qualité de vie à chacun.

Samuel COGOLATI, 2è effectif à la Chambre

30 ans, Conseiller communal

Samuel est aujourd’hui conseiller communal à Huy et membre du Conseil d’Administration de la Compagnie Intercommunale Liégeoise des Eaux (CILE). À 18 ans, il a voulu dépasser le mur linguistique qui nous séparait avec la Flandre en allant étudier le droit à la KU Leuven. Il a poursuivi des masters en droit international au King’s College London et à la Harvard Law School. Au cours de ses études, Samuel s’est engagé dans des projets difficiles comme la défense des migrants en Méditerranée ou des Bédouins en Cisjordanie (avec qui il a travaillé sur place). Il a aussi pris sa plume dans des cartes blanches pour la justice climatique, le respect des droits humains par la Banque Mondiale, ou encore les droits des paysans.
Il travaille toujours en Flandre comme chercheur où il termine un doctorat sur les droits humains et les biens communs (des potagers collectifs aux habitats groupés et coopératives). Sa priorité, c’est donc de faire l’exact opposé de la N-VA : construire des ponts entre le Nord et le Sud du pays. Et la Chambre, c’est pour lui le meilleur endroit pour le dire haut et fort en français… et en néerlandais.

Sandrina GAILLARD, 4è suppléante à la Chambre

46 ans, Conseillère provinciale

Célibataire, kiné de formation, après avoir travaillé en milieu hospitalier, elle est devenue attachée de recherche clinique dans une petite société pharmaceutique belge et est indépendante en activité complémentaire.
Italienne et belge, féministe de gauche, ancienne conseillère CPAS à Huy et actuellement conseillère provinciale, elle milite pour plus de solidarité, d’équité, de respect et pour conserver nos acquis sociaux.
Le compte à rebours est enclenché. Il reste un peu plus de 10 ans pour éviter des effets irréversibles à la planète. Pour Sandrina, il est donc plus que nécessaire d’agir au plus vite, mais il est aussi nécessaire de concilier l’urgence climatique et l’urgence sociale. Pour elle en effet, pour être effective et efficace, la transition écologique doit s’appuyer sur des politiques justes, socialement et économiquement. Concrètement, outre l’accès à des droits fondamentaux tels que le logement, la santé, l’éducation, cela se traduit par la garantie de conditions d’existence dignes, lesquelles passent entre autres par la revalorisation des salaires, des pensions et des allocations les plus basses en Belgique. Ses matières : social et climat, santé, immigration, transition énergétique et nucléaire, logement.