Soutien aux commerces et publics précarisés
Le Conseil communal a validé les modalités de distribution des chèques commerces destinés à soutenir les commerçants hutois suite à la crise du Covid-19. Le groupe Ecolo a d’abord salué la volonté de venir en aide aux commerçants touchés par la crise, tout en soutenant également certains publics plus précarisés via l’octroi de chèques gratuits. Les conseillères communales ont souligné qu’il était essentiel d’assurer une bonne communication de la mesure, mais également de travailler sur d’autres aspects, tels que la propreté et les aménagements urbains afin de donner envie aux gens de venir à Huy. Ecolo a par ailleurs regretté que peu de balises soient fixées quant au choix des endroits où les chèques pourraient être utilisés. Ainsi, alors que l’objectif de la mesure est de soutenir les commerces de proximité, rien n’interdit à une grande surface d’en bénéficier. Ecolo proposait pourtant de fixer des critères liés à la fermeture pendant la crise ou au type de biens vendus, voire de distribuer tout ou partie de ces chèques en monnaie locale.
Publicité sauvage durant 9 ans à Huy
Samuel Cogolati a épinglé que la multinationale ClearChannel avait profité de l’espace public sur la Ville de Huy durant 9 ans (depuis le 19 avril 2011) sans autorisation, sans aucune concession de la Ville. « De la publicité sauvage ! », a déploré le conseiller. « J’invite le Collège à étudier les voies de recours pour exiger une contrepartie de la société publicitaire qui a joui des abribus hutois sans payer la moindre redevance à la Ville durant des années ! Et on parle d’un chiffre d’affaires qui dépasse le million d’euros pour ClearChannel. » Ecolo a plaidé pour réduire l’impact de la publicité en ville, pour moins de pollution visuelle, moins d’esprit consumériste, moins d’empiètement sur l’espace public, et moins de pubs sexistes ou polluantes qui vont à contre-sens de la société. Certains villes comme Grenoble ont réussi à interdire complètement la publicité. D’autres comme Liège ont réduit de 10% les espaces publicitaires en 2016. Le conseiller Ecolo a proposé de faire de même à Huy en réduisant la pression publicitaire sur les abribus de 10% et de remplacer ces panneaux par 10% d’affichage culturel et citoyen en plus. La proposition n’a cependant pas été retenue par le Collège.
Rénovation de la piscine communale
Le Conseil communal a voté en faveur du projet de rénovation de la piscine communale. Il s’agit de l’un des projets les plus importants de la législature, synonyme de doublement de la surface des bassins et d’une nette amélioration des performances énergétique. Ecolo soutient ce projet, tout en insistant sur l’importance de conserver la maîtrise publique de l’exploitation du projet, garantissant l’application de prix accessibles et démocratiques. La création d’une régie sportive communale, qui reprendra la gestion de l’ensemble des infrastructures sportives de la Ville, permet d’obtenir ces garanties. De plus, la conseillère Anabelle Rahhal a salué la qualité architecturale, technique et énergétique de cette transformation. Ecolo a rappelé le coût important de ce projet, en invitant la Ville à demander une enveloppe supplémentaire à la Province de Liège, dans le cadre de la réforme des subventions des infrastructures sportives, afin de s’assurer du bon aboutissement de ce projet ambitieux. Enfin, Ecolo demande de mesurer l’impact sur les emplois tant de la fermeture pendant les travaux, qu’à la réouverture vu la gestion supplémentaire qui sera nécessaire en termes de ressources humaines. Le collège nous affirme que l’enveloppe est fermée à la RW et nous garantit que des réflexions et solutions sont déjà en cours concernant l’emploi et le maintien d’un prix démocratique d’entrée.
Un skate-park promis depuis 7 ans… et peut-être bientôt réalisé !
Rodrigue Demeuse est revenu à la charge pour savoir où en est la projet de skate-park promis aux jeunes hutois depuis plus de 7 ans. Pour rappel à l’issue d’une grande consultation des jeunes en 2013, la demande principale qui en était ressortie était la création d’un skate-park. Le Collège s’était engagé à le réaliser et un endroit avait été sélectionné. Mais 7 ans plus tard, le dossier est au point mort. Pourtant une vingtaine de jeunes viennent de se manifester en écrivant au Collège pour demander que le projet soit relancé. Ils sont extrêmement motivés et proposent même leurs services pour sa réalisation. Et bonne nouvelle : le collège a annoncé qu’un skate-park serait installé au niveau de la nouvelle piscine ! Rodrigue Demeuse s’est réjoui de cette bonne nouvelle, en insistant toutefois pour que cela ne traîne pas, pour ne pas à nouveau gâcher la motivation de ces nombreux jeunes hutois.
Bientôt les fontaines d’eau à Huy promises en … 2018 ?
Il y a 2 ans, le Conseil communal de Huy votait — à l’unanimité — la motion des Verts en faveur de l’installation de fontaines d’eau potable. « Ces points d’accès gratuits à l’eau potable permettraient à chacun de s’abreuver sans être obligés de trimballer une bouteille en plastique, qui vient s’ajouter à la masse de déchets à gérer pour la commune. Lesfontaines viennent aussi avant tout en aide aux personnes sans domicile fixe ou fragilisées et elles permettent à tous de s’hydrater », a rappelé Samuel Cogolati. Cependant, force est de constater que ces fontaines manquent toujours à Huy. Le conseiller communal a dès lors demandé quand le Collège comptait installer les fontaines d’eau installées … en 2018. « Wanze a installé une fontaine place Faniel. Le CHRH a installé des fontaines dans tous ses couloirs ! Et nous, à Huy, alors que nous avons la plus vieille fontaine d’Europe (le Bassinia), nous attendons toujours une fontaine d’eau potable au centre-ville ! Elle pourrait bénéficier à tous les Hutois, les touristes, les promeneurs. Ce serait un véritable atout pour notre Ville, et la CILE est prêt à aider. », a exhorté Samuel Cogolati. Le collège a annoncé qu’une fontaine serait installée à l’Office du Tourisme, et que d’autres fontaines pourraient voir le jour près de lieux de passage (comme devant le local des APS).
Une Sister House sur Huy, un logement pour les femmes réfugiées victimes de violences
Huy est une commune hospitalière qui mène par ailleurs déjà une lutte active contre les violences faites aux femmes. Anabelle Rahhal a relayé une demande forte de la Plateforme Citoyenne d’hébergement de Huy : un lieu pour accueillir 10 femmes réfugiées, disponible les weekends. Le but est de permettre à ces femmes/filles de retrouver un lieu sécurisé pour dormir, se laver, se nourrir et se reposer. La logistique et les déplacements des réfugiées seraient pris en charge par les bénévoles de la Plateforme. Si la mise en place d’un tel lieu n’est pas possible, Ecolo demande que la Ville apporte son aide en réorientant les personnes vers le CPAS, pour une éventuelle mise à disposition d’un hébergement d’urgence ou encore et vers le CaSS pour une prise en charge des besoins primaires, ainsi qu’une information sur leur statut en Belgique, leurs droits et obligations. L’objectif est bien de trouver une solution plus pérenne qu’une mise à disposition de locaux qui ne saurait être que très temporaire. Le bourgmestre estime que la Ville aide déjà financièrement l’asbl Dora Doras, qui s’occupe de la question des « réfugiés » au sens large et que la Ville est déjà beaucoup plus généreuse par rapport à d’autres communes de l’arrondissement. Il ne dispose pas d’hébergement à mettre à disposition actuellement.
C’est évidemment décevant pour Ecolo. On parle de femmes nécessitant une aide urgence provisoire. Une piste d’ouverture est possible grâce au CPAS de Huy et sa présidente qui se dit ouverte à rencontrer les bénévoles de la plateforme d’hébergement citoyenne et d’essayer de trouver une solution avec eux. Une solution est également analysée via la conférence des élus, sur demande d’Ecolo, pour la prise en charge des divers frais d’aménagement et les charges d’occupation (d’eau, d’électricité et de gaz) des maisons d’accueil actuelles à Villers-le-Bouillet et à Waremme. Nous resterons donc très attentifs à la suite de ce dossier.
Plus de soutien au bien-être animal à Huy
Il est important de saisir chaque opportunité pour faire avancer la cause du bien-être animal. Christelle Stadler a ainsi souhaité attirer l’attention du collège sur le nouvel arrêté qui vient d’être adopté par la Ministre Tellier, et qui a pour objectif de soutenir les communes dans leur action en faveur du bien-être animal pour les 3 ans à venir. Il sera tout de même possible d’aller chercher une aide financière qui pourra s’élever jusqu’à 3000€ par commune. Pour la Ville de Huy, ce serait une occasion d’élargir son champ d’action et d’aider à inscrire celles-ci dans la durée. Car si la Ville permet de stériliser gratuitement les chats errants avec pour objectif de diminuer significativement leur nombre sur son territoire, les chats domestiques n’étaient pas concernés par cette mesure. Or nous savons quel coût non négligeable cela occasionne. Le groupe Ecolo sera donc attentif à ce que la Ville active cette opportunité en temps voulu. Cela représenterait uneaide considérable pour stériliser les chats domestiques détenus par des personnes en situation de précarité économique, c’est-à-dire les personnes bénéficiant du Revenu d’Intégration Social (RIS) ou de la Garantie de Revenu Aux Personnes Agées (GRAPA), par exemple.
A quand la retransmission du Conseil communal en direct sur internet ?
Ecolo propose depuis 2013 que le Conseil communal soit diffusé en direct sur le site internet de la Ville. Alors que beaucoup d’autres villes ont sauté le pas, Huy est toujours à la traîne en la matière. Il s’agit pourtant d’un outil essentiel pour permettre à la population de suivre et de participer aux débats qui les concernent. En ces circonstances sanitaires, où l’accès du public aux séances du Conseil est encore plus difficile, c’est l’occasion ou jamais d’enfin sauter le pas. La majorité s’est enfin montrée ouverte à la question et annonce que le point sera à l’ordre du jour d’un prochain Collège. Rodrigue Demeuse s’est réjoui de cette bonne nouvelle, en espérant qu’il ne s’agisse pas d’une énième promesse non suivie d’effets. Il a par ailleurs rappelé la demande du groupe Ecolo de modifier l’ensemble du Règlement d’ordre intérieur du Conseil communal en vue d’y intégrer de nouveaux outils de participation citoyenne.
Et si on organisait la Foire de Statte du 1er septembre jusqu’au dimanche 1er novembre ?
La période de travail des forains s’étend de mars à fin octobre, début novembre… Lors de cette période ils travaillent quasi 7 jours sur 7 et prestent un nombre incalculable d’heures. C’est cette période qui leur permet de tenir 6 mois sans travailler. Cette année, ils n’ont donc pas pu commencer leur saison et ils ne gagnent même pas de quoi payer l’ensemble de leurs charges. Ils ne savent donc pas mettre de côté pour vivre à partir du mois de novembre. D’où la proposition de la conseillère Anabelle Rahhal, d’organiser la foire de Statte du premier septembre jusqu’au premier novembre afin de leur permettre de survivre cet hiver. Pourquoi à Statte ? Puisqu’il n’y a qu’une seule entrée, nous pouvons donc facilement limiter le nombre de personnes. Les forains proposent de désinfecter les manèges entre chaque tour et, si la Ville le souhaite, de mettre des masques à disposition des personnes. Le collège répond que c’est encore flou, que la foire du 15 août aura probablement lieu mais un peu plus tard cette année et que la foire à 1euro à Statte est une source de nuisances pour les voisins. Selon lui, ce ne serait donc pas une bonne idée de la prolonger. Il préfère accorder une aide financière aux forains qui sera dévoilée prochainement. Ecolo regrette le manque de clarté et de communication par rapport à ce qui sera mis en place pour la foire de Statte et il souhaite que le collège prenne une décision claire et assez rapidement pour donner une perspective aux forains. Notons également que la Ville de Huy a décidé d’une exonération de 50 % des droits de place pour les forains qui sera appliquée si la foire d’août peut avoir lieu.