Ecolo Huy se réjouit de l’annonce du lancement des travaux de réhabilitation du téléphérique le 3 septembre prochain. C’est en effet un projet majeur pour l’avenir touristique de la Ville, mais pas uniquement : c’est aussi une opportunité en termes de mobilité. Ecolo souhaite que la majorité avance rapidement sur les modalités de gestion de l’outil et le rende gratuit pour les Hutois.
Près de 9 ans après le terrible crash d’hélicoptère qui avait coûté la vie au photographe hutois Lorent Matagne et au pilote, le dossier de réhabilitation du téléphérique avance enfin de façon décisive. Si les travaux se déroulent comme prévu, il devrait être remis en activité pour la fin 2021. « C’est une excellente nouvelle pour la Ville qui nous réjouit », lance Anabelle Rahhal, cheffe de groupe. « Mais cela implique aussi des choix importants à poser rapidement quant à la manière dont l’outil sera géré. L’échéance de la remise en service se rapproche en effet cette fois à grands pas et il est urgent de se positionner dès à présent sur les modalités de gestion qui seront utilisées ».
Pour Ecolo, le téléphérique doit impérativement rester dans les mains publiques et, surtout, son utilisation doit être rendue gratuite pour les Hutois. « Les montants publics déboursés pour remettre le téléphérique en état sont très importants », justifie Rodrigue Demeuse, conseiller communal. « Il est donc essentiel de maintenir une gestion publique de l’outil. Mais surtout, il faut envisager le téléphérique au-delà de l’aspect purement touristique, comme un véritable atout en termes de mobilité. A l’image des grandes villes européennes, mais aussi de beaux projets en Wallonie comme à Namur ou Liège, nous proposons d’envisager le téléphérique comme un moyen de mobilité douce. La configuration hutoise s’y prête d’ailleurs particulièrement bien puisque le téléphérique permettra aux Hutois de rejoindre le centre-ville depuis la Sarte et les quartiers situés sur les hauteurs, voire aux automobilistes de s’y délester de leur voiture pour rejoindre le cœur de la Ville via ce moyen moderne et original ».
Pour qu’une telle utilisation du téléphérique soit réellement possible et efficace, il est toutefois indispensable que son utilisation soit gratuite pour les Hutois, qui auront d’ailleurs contribué à sa reconstruction à hauteur de plusieurs millions d’euros. Le coût d’une telle gratuité serait d’ailleurs faible puisque peu de Hutois utilisaient régulièrement le téléphérique par le passé. Au contraire, cela les inciterait à y recourir plus souvent, voire à y emmener des touristes de passage à la découverte de la Ville.
Le groupe Ecolo interrogera le Collège à ce sujet lors du prochain Conseil communal. « C’est une opportunité unique à ne pas manquer pour inscrire la Ville dans une vision du tourisme et de la mobilité digne du 21è siècle», concluent en cœur les deux conseillers.
