Interpellation citoyenne sur l’état du ruisseau de Ben
Le conseil communal a débuté par l’interpellation d’une citoyenne de Ben, portant la voix des habitants du village qui dénoncent la situation dramatique du ruisseau de Ben dans lequel se rejettent l’ensemble de leurs eaux usées et canalisations. Une situation empirée par l’absence d’entretien du ruisseau qui engendre une stagnation des eaux tout simplement répugnante, autant que polluante et nocive pour la santé et l’environnement. Ecolo, par la voix de sa cheffe de groupe Anabelle Rahhal, et DéfiPourHuy, via Grégory Vidal, ont soutenu les citoyens, rappelant que le problème sanitaire à Ben est complexe et dure depuis de nombreuses années. La situation est plus catastrophique que jamais et il est tout à fait légitime qu’elle préoccupe les habitants du quartier, qui sont confrontés au quotidien à tous les désagréments générés. Vu l’urgence, Ecolo et DéfiPourHuy ont demandé que le collège trouve une solution rapide et plus efficace que les curages du ruisseau déjà réalisés, et ce avec l’aide des habitants qui connaissent l’endroit mieux que personne. Enfin, les deux groupes ont exprimé l’importance de faire respecter les obligations de nettoyage des propriétaires des étangs en amont, en insistant par ailleurs sur la nécessité que les futurs aménagements d’égouttage ne soient pas à la charge des citoyens. Le collège prévoit de se pencher sur le problème en 2023, sans plus dé précision, mais d’ici là un nouveau curage va être réaliser pour un montant de 100.000 euros.
Une exploitation du téléphérique au détriment des Hutois
Le collège a enfin présenté le marché relatif à l’exploitation du téléphérique. Plus de 11 ans après le tragique accident et quelques mois à peine avant la fin des travaux prévue pour le mois de novembre, il était grand temps d’avancer. Malheureusement, l’absence de réflexion en amont permettant de joindre les travaux de rénovation et l’exploitation, nous conduit aujourd’hui dans une position de faiblesse absolue. Le collège espère ainsi recevoir au moins 5 offres, ce qui relève malheureusement de l’utopie. En effet, les exploitants qui remplissent les conditions sont extrêmement rares, d’autant plus s’ils n’ont pas participé à la conception de l’outil. Conséquence dommageable : l’absence de réelle concurrence impliquera l’impossibilité pour la Ville d’imposer ses propres conditions. Adieu la gratuité pour les Hutois, malgré les 15 millions d’euros dépensés. Il sera également difficile d’obtenir des conditions favorables en termes d’horaires d’ouverture pour faire du téléphérique un véritable outil de mobilité. On se retrouve donc avec un outil financé à coup de millions, purement et simplement privatisé, sans aucun avantage pour les Hutois. Cela aurait pourtant pu être évité si, comme Ecolo le demande depuis la législature passée, la majorité avait anticipé les choses en mettant à profit les 11 années précédentes pour réfléchir dès le départ à son exploitation !
L’accessibilité PMR moins forte que prévue au Fort
Le conseiller Robinet s’est étonné de l’augmentation de la hauteur de la tour de l’ascenseur d’accès au fort pour un montant de 14 575,70 €, et ce alors que le pylône est conservé et que sa hauteur n’a pourtant pas varié. La justification avancée par l’auteur de projet serait une modification du permis avec suppression de l’accès aux parties inférieures du fort depuis le panorama. En d’autres termes, cette décision réduira fortement l’accessibilité du fort aux PMR, ce qui est regrettable. Le projet initial voulait maximiser l’attrait au fort pour tous. Ce ne sera finalement pas le cas, au grand dam d’Ecolo ! Et pour couronner le tout, cette réduction de l’accessibilité engendre même un surcoût dans le chantier.
Opposition à la revente de la Maison Nokin avec une demande de soutien à la Fondation Bolly-Charlier
Par le voix de sa cheffe de groupe Anabelle Rahhal, Ecolo a exprimé son regret concernant la volonté de la ville de « brader » la maison Nokin, immeuble classé début XVIe, de style gothico-renaissance. Dans le cadre de la construction de la future cité administrative, le collège souhaite en effet se débarrasser des anciens bâtiments. Ce bâtiment par son histoire, sa localisation Place Verte, centre historique hutois et sa fonction, constitue une source d’attractivité pour la Ville, qui se veut touristique. Ce lieu accueille au moins 4 expositions par an organisées par la fondation Bolly-Charlier, avec chaque fois entre 500 et 1500 visiteurs par exposition. Il rend l’hyper-centre vivant et dynamique en attirant des visiteurs qui font vivre les commerces et l’horeca locaux ! Outre la dénonciation du manque d’indexation du budget alloué à la fondation vu son rôle culturel important et son intérêt public, Ecolo a également critiqué la manière dont cette nouvelle convention est arrivée sur le table du conseil communal, sans négociation préalable avec le conseil d’administration de la fondation, où la ville est pourtant représentée par 3 membres. Le collège a refusé de faire marche-arrière sur sa décision de non-indexation du budget alloué à la fondation et demeure en outre indécis quant au maintien de la galérie juvénale, ce qui inquiète fortement Ecolo pour l’avenir de la culture et du patrimoine hutois.
Cité administrative : la Ville sera accompagnée par la SPI
Pour mener à bien le chantier de construction de la future cité administrative, la Ville a décidé de s’entourer de l’aide de la SPI. Un accompagnement salué par Ecolo vu l’ampleur de ce dossier. Il est en effet indispensable de ne pas revivre les dérapages importants observés dans les autres gros chantiers qui occupent actuellement la Ville.
Echange de parcelles entre la Ville de Huy et MCL
Le conseil a validé l’échange de parcelles prévu entre la Ville, rue Batti Gérard, et Meuse-Condroz-Logement, rue des Chinisses. Le but de l’échange pour la Ville de Huy est de créer une piste d’athlétisme aux Chinisses. Notre conseiller Frédéric Robinet a demandé où en était le projet, ce à quoi il lui a été répondu qu’aucune solution n’était actuellement en vue, mais que la Ville continuait à chercher un subside. Il s’agit en tout cas d’une priorité pour Ecolo.
Réalisation d’une étude de mobilité sur le territoire de Huy
Une nouvelle étude de mobilité est prévue sur le territoire de Huy. Le Conseiller Frédéric Robinet s’est réjoui de cette initiaitve en demandant que soient également associés une série d’autres acteurs : les piétons, les cyclistes et le GRACQ, les PMR via la commission communale consultative pour les personnes handicapées, le Conseil des ainés, des écoles, des automobilistes pour la problématique des parkings et de la congestion aux heures de pointes, les utilisateurs de train en gare de Huy et de Statte, des utilisateurs potentiels de voitures partagées. Des contacts avec les manageurs mobilités de la Wallonie permettraient en outre l’accès à des données de flux de circulation gratuitement. Pour Ecolo, l’enjeu de la mobilité est essentiel pour le développement touristique et économique de la Ville, mais aussi pour une meilleure qualité de vie pour nos citoyens chaque jour.
La motion Ecolo pour le maintien des arrêts des trains IC à Statte votée à l’unanimité
Le Conseil communal, moyennant un amendement déposé en dernière minute par la majorité, a adopté à l’unanimité la motion Ecolo pour le maintien des arrêts des trains IC à Statte. Le Conseil d’administration de la SNCB avait en effet décidé le 24 avril dernier de supprimer l’arrêt Statte à partir de 2025 sur les parcours des trains IC. « Vu que le nouveau Plan de Transport doit encore être adopté par le gouvernement fédéral, la motion votée à l’unanimité par les représentants de la Ville de Huy envoie ensemble avec la commune de Wanze un signal fort en faveur du maintien de la gare de Statte ! Pour nous, il s’agit de privilégier l’accès aux trains pour les habitants de Huy et alentours. Voilà pourquoi nous voulons nous battre en faveur du maintien de Statte avant la décision finale du gouvernement fédéral« , commente Samuel Cogolati, qui a aussi inscrit le point à l’ordre du jour de la Commission de la Mobilité à la Chambre ce mercredi 24 mai à 15h30.
Des projets mammouths dont les coûts explosent
Les conseillers Ecolo et DéfiPourHuy ont tenu à faire le point sur l’explosion des dépenses consenties par la majorité pour la réalisation des trois projets phares en cours de réalisation : la piscine, le téléphérique et l’esplanade Batta. Par rapport aux estimations initiales, ce sont près de 19 millions de surcoûts qui s’additionnent. Et même en prenant comme référence les marchés au moment de leur attribution, on décompte actuellement une augmentation d’environ 10 millions d’euros pour les trois projets. Au total, une fois les différents subsides et aides retirés, ce sont 20 millions d’euros qu’auront coûté ces trois projets aux Hutois. Ces augmentations dépassent largement l’évolution des coûts des matériaux. Nos conseillers ont donc insisté sur la nécessité absolue de faire toute la transparence sur ces dépenses, mais aussi d’assurer un suivi rapproché de ces différents chantiers pour éviter un enrichissement indu des auteurs de projets sur le dos de la Ville.
Sécurisation de la rue des Crépalles
Depuis plus de deux ans, les travaux se succèdent de manière incessante dans la rue des Crépalles, provoquant de multiples nuisances, entre autres en matière de circulation des voitures, des piétons et des cyclistes, et en matière de parking. Ce lundi matin encore, les riverains découvraient une tranchée béante tout le long de la voirie rendant le quotidien à nouveau difficilement gérable. La conseillère Christelle Stadler a souhaité insister vigoureusement sur le caractère insupportable de cette situation qui semble n’en pas finir. Elle a aussi questionné sur les délais de ces nouveaux travaux. Il s’agit donc de la société SOFICO qui travaille pour le moment à la pose de fibre optique, et ce, jusque fin mai. Quant aux différents points de vigilance dont la Ville de Huy devrait légitiment se soucier, nous n’avons pu constater que l’absence totale de plan de gestion des différents carrefours (problèmes ou absence de marquage), du charroi trop rapide et des zones de parking adéquates pour les véhicules (sans entraver la circulation des piétons). Aucune réflexion n’est en cours. Ecolo s’est donc fait le porte-parole des riverains et s’engage à communiquer ses conclusions circonstanciées aux services compétents afin de faire avancer les choses de manière efficiente.
Bilan du Plan propreté
Via la voix de Sandrina Gaillard, le groupe Ecolo a souhaité faire le point sur le Plan Propreté mis en place par la Ville, tenant à remercier chaleureusement les ouvriers de Huy Ville Propre qui se chargent au quotidien de la tâche ardue au jour le jour qui constite à nettoyer notre Ville. L’information et l’éducation sont très importantes mais également les moyens de lutter contre le sentiment d’impunité qui peut animer les pollueurs et les pollueuses. Pour cela, Sandrina Gaillard a de nouveau proposé d’utiliser l’application FixMyStreet, avec pourquoi pas un usage restreint pour les agents communaux. Elle a également suggéré que la Commune continue son action en s’inscrivant, à l’automne, dans la Marathon régional de la Propreté. L’objectif de cette action est de mener à la fois une action massive de poursuite des infractions environnementales, tout en augmentant la sensibilisation et l’éducation.
Retour sur la réfection de la rue Derrière Saive à Gives
La Ville a réalisé récemment l’asphaltage de cette rue, qui se trouvait dans un terrible état depuis de nombreuses années. Par la voix de notre cheffe de groupe, et suite à une visite sur place, Ecolo s’est interrogé sur les travaux effectués car la route ne semble pas refaite en profondeur : pas de terrassement pour l’uniformité, pas de filets d’eau sur les côtés, pas de reprofilage pour éviter les rétentions d’eau, bordures non droites, pavés arrachés et délaissés au bord du chemin. En l’absence d’une voirie réalisée correctement, Ecolo s’inquiète du risque que les anciens trous et nids-de-pouls réapparaissent rapidement avec l’usure. Cette crainte est également formulée par les riverains. L’échevin des travaux a assuré que la réfection de cette rue avait été réalisée correctement mais en urgence vu son état déplorable. Il reste également certains aménagements à finir, sans plus de précisions. Nos conseillers suivront ce dossier de près.
HUY capitale du vélo = Huy cyclable ?
Le conseiller Robinet a interrogé le collège quant aux ambitions de la Ville pour que l’utilisation du vélo soit favorisée sur son territoire et que Huy devienne une réelle ville cyclable ? Quid d’un réseau cyclable sur la majorité des voiries communales et régionales ? Au regard des enjeux relatifs au climat, au sport et à la santé, à l’attractivité touristique, le conseiller Robinet a demandé une commission transversale qui devrait travailler sur l’ensemble de la mobilité active en tenant compte des utilisateurs à mobilité réduite, des poussettes, des personnes âgées, des enfants se rendant dans les écoles, des habitants sans voiture… Quant à savoir si le projet de pôle vélo de la Sarte a avancé, la réponse est négative. En ce qui concerne la traversée cyclable du pont Baudouin et la liaison des 2 rives, il y aurait un projet pour 2024. Et concerant l’offre touristique avec hébergement pour le VICIGAL, aucune réponse n’a été donnée sur l’utilisation touristique de cette voie cyclable qui reliera Huy à Yvoir en passant par Solières.
Etat des lieux de la Plateforme d’Entraide Citoyenne hutoise
Ecolo, par la voix de Rodrigue Demeuse, a voulu faire le point sur la Plateforme d’Entraide Citoyenne mise en place par le Service Prévention dans la foulée du premier confinement. Cette plateforme permet de mettre en lien des Hutois bénévoles avec des personnes en demande d’un petit service. Saluant le travail réalisé par le Service, Rodrigue Demeuse a proposé de renforcer la publicité autour de cette magnifique initiative, ce à quoi il lui a été répondu que les besoins se situaient actuellement essentiellement au niveau des bénévoles disposant d’un moyen de locomotion. Une campagne ciblée pour attirer ce type de profil constituerait dès lors une première étape qui ferait probablement sens. A suivre dans les prochaines semaines…
Quel projet pour la Tour Joseph au Camp de Corroy ?
Les Hutois connaissent tous la Tour Joseph qui trône fièrement au Camp de Corroy, sur les hauteurs de Huy. Il s’agit d’un monument appartenant à l’histoire du quartier, dont les plus anciens habitants se souviennent d’une époque où ils pouvaient monter au sommet pour admirer la Ville. Aujourd’hui laissée à l’abandon, elle appartient à un propriétaire privé bruxellois. Certains habitants aimeraient toutefois beaucoup la voir revivre. Raison pour laquelle Rodrigue Demeuse a proposé que la Ville puisse jouer les intermédiaires entre le propriétaire et les riverains dans le but, pourquoi pas, de créer un projet citoyen de rénovation et de réhabilitation. Sans s’engager à court terme, le collège n’a en tout cas pas fermé la porte à la réflexion.
Projet de « Concassage de pierres et nouveau traitement des déchets à Gives »
Face aux nombreuses nuisances environnementales (pollution, charroi de camion, bruit, odeurs…) que risque d’occasionner le projet de concassage à Gives, prévu dans une zone rurale et verte, sans la moindre étude d’incidences sur l’environnement, le groupe Ecolo par la voix de sa cheffe Anabelle Rahhal, a demandé au collège de se positionner contre ce projet et d’entendre les nombreuses craintes formulées par les riverains dans le cadre de l’enquête publique. Le collège ne s’est toutefois pas encore prononcé contre ce projet. Il prendra sa décision le 31 mai prochain. Le collège peut par contre demander la modification du plan de secteur pour changer la destination de cette zone industrielle, vu l’aspect rural et vert de la zone en question, ainsi que l’y ont invité les conseillers Ecolo et DéfiPourHuy, mais le collège ne s’est engagé à rien pour l’instant.