Ecolo soutient le travail du CPAS en plein Covid
S’il y a bien un enjeu qui transcende les partis à la table du Conseil, c’est la lutte contre la pauvreté. Samuel Cogolati a tenu à souligner le travail du CPAS, d’autant plus dans les conditions difficiles imposées par le Covid-19. Une enveloppe de 750.000€ a ainsi été dégagée par le fédéral et la région wallonne pour la Ville de Huy. Mais peu de demandes ont été introduites jusqu’à présent. Pour Samuel Cogolati, « Il faut absolument prolonger les mesures d’aides aux CPAS après le 31 décembre 2020. Car les effets socio-économiques de la crise sanitaire se feront aussi (et sûrement encore plus) sentir en 2021! Il faut pouvoir aider tous les Hutois, y compris ceux qui ne font d’habitude pas appel au CPAS, comme les indépendants ou les étudiants qui sont touchés par la crise économique. »
Prolongation des chèques « commerce »
Le Conseil communal a été contraint d’accorder une prolongation de validité des chèques « commerce » mis en place suite à la crise pour relancer le commerce local et de proximité et ce, en raison du peu de succès qu’a connu le dispositif. Ecolo a bien évidemment soutenu cette prolongation, même si c’est particulièrement interpellant lorsque l’on se remémore les grandes annonces de la majorité qui disait investir 1 million d’euros dans la relance locale. Si d’autres mesures ont bien fonctionné, comme les chèques solidaires, seuls 2000€ auront au final été investis via les chèques « commerce ». C’est bien loin des 165.000€ de Waremme ou des 169.000€ de Hannut. Nos conseillers ont donc proposé de mettre en place un nouveau mécanisme plus incitatif qui s’étalerait aussi sur 2021.
Mise en place de chèques sports
Le Collège annonce une mesure ayant pour objectif de favoriser la pratique du sport dans les clubs hutois et d’aider les plus précarisés par le biais d’une prime. Cependant, les conditions paraissent trop strictes pour rencontrer ces objectifs puisque cela se limite à une intervention de 50 € aux enfants de 6 à 18 ans émanant de foyers à faible revenu dont aucun membre du ménage ne bénéficie d’aide sportive du CPAS, contrairement à Wanze où cette intervention bénéficie à tous les enfants de 3 à 18 ans sans condition de revenu et de lieu d’exercice. C’est un premier pas intéressant, mais Ecolo a plaidé pour aller plus loin en la matière afin d’en faire un outil réellement incitatif à la pratique du sport pour les jeunes hutois.
Le centre-ville bientôt en Zone 30
C’était une promesse vieille de près de 10 ans et elle est enfin en voie de concrétisation, grâce au soutien de la Région wallonne ! Le centre-ville va être transformé en zone 30 pour sécuriser les piétons et autres usagers faibles de la route. C’est une réelle bonne nouvelle que nos conseillères proposaient depuis longtemps. Ecolo a donc bien évidemment soutenu ce projet, tout en soulignant l’importance de ne pas s’arrêter là, mais aussi de travailler sur l’amélioration des cheminement piétons et vélos sur tout le territoire de la Ville. Un regret toutefois : la rive gauche n’est pas concernée pour l’instant. C’est particulièrement dommage et traduit une nouvelle fois l’impression que la rive gauche n’est pas considérée comme centrale à Huy… Ecolo a demandé à ce qu’un dispositif similaire puisse y être installé au plus vite.
Retour sur l’événement « Place aux Artistes »
Ecolo a salué le déroulement de l’événement « Place aux artistes » organisé par la Ville cet été. Ecolo a toujours soutenu la culture et le droit des artistes. Notre conseillère Anabelle Rahhal a témoigné de plusieurs retours positifs de la part des artistes concernant l’accueil et l’organisation mise en place par le service événement de la ville, ainsi que sur la rénumération à juste valeur des artistes. Nous continuerons à encourager ce genre d’événement culturel, avec un point d’attention pour les futur éditions : une communication amplifiée afin d’attirer plus de spectateurs, en rendant notamment l’information quant au programme plus facilement accessible au public.
Occupation des bâtiments de la Gare de Statte et du « Café des autobus ».
La Ville de Huy loue le bâtiment de la garre de Statte. Ecolo s’est interrogé sur l’usage de ce bâtiment : quelles fonctions abritent ce bâtiment actuellement ? Est-ce une occupation ponctuelle par le comité de quartier ? Par Huy Quartier Prévention, par d’autres ? Le labyrinthe de toxicomanie n’existant plus à l’étage depuis des années… Notre conseillère Anabelle Rahhal s’interrogeait sur la possibilité d’étudier l’exploitation optimale de ce bâtiment pour d’autres activités dans le quartier, en lien avec le futur projet de revitalisation à Statte, qui n’est pas encore prêt de voir le jour, ainsi qu’un lien avec le bâtiment du « café des Autobus » en face de la gare, qui appartient à la Ville. Pour le Collège, le bâtiment est assez occupé actuellement par des associations qui s’y réunissent mais, sans savoir clairement les citer, ainsi que des locations à des particuliers, le but principal est d’occuper ce bâtiment pour le conserver pour que la gare ne soit pas abandonnée par la SNCB et pour conserver une vie dans le quartier. Cette réponse n’est clairement pas satisfaisante pour Ecolo, du moment où des loyers mensuels sont versés à la SNCB, une analyse plus approfondie de l’occupation de ces deux bâtiments devra voir le jour, afin d’en tirer réellement profit pour la vie du quartier.
Où en est le projet de navette fluviale ?
On sait à quel point la Meuse est un atout pour la Ville de Huy, tant sur le plan touristique qu’en matière de mobilité. Mais un atout encore trop peu exploité. Il y a pourtant un potentiel extraordinaire et Ecolo est convaincu qu’il est possible d’aller plus loin que ce qui se fait actuellement ! C’est pourquoi Rodrigue Demeuse a interrogé le Collège sur la mise en œuvre du projet de navette fluviale. Une première expérience avait été tentée il y a deux ans, mais le succès n’avait pas été au rendez-vous, probablement en raison du peu de points d’arrêts possibles, puisque la navette ne s’arrêtait qu’à Corphalie et au centre-ville. Or, pour fonctionner, un tel projet doit au minimum s’arrêter à Ben-Ahin. Malheureusement, le Collège semble avoir enterré ce dossier, ce qu’a regretté Rodrigue Demeuse, évoquant l’apport indéniable que représenterait un tel moyen de mobilité. Il a proposé que l’on commence par un service lors des jours d’affluence comme au 15 août. A suivre donc…
Une piscine bientôt en Meuse à Huy?
C’est une demande qu’Ecolo avait déjà formulée en 2018 : que la Meuse puisse offrir un nouveau lieu de baignade insolite aux Hutois-es mais aussi aux touristes venus d’ailleurs ! Il existe déjà un club de nage en eau libre. Il existait déjà une piscine en Meuse avant la seconde guerre mondiale… Pour Samuel Cogolati, « La Ville de Huy pourrait à présent créer un vrai bassin en Meuse sécurisé (notamment pour les enfants) avec des douches et vestiaires temporaires. Le souhait de la Ministre Céline Tellier est de permettre le développement de zones de baignade naturelles en Wallonie. La Ville pourrait saisir cette opportunité pour demander une aide régionale pour la construction d’une piscine en Meuse ! Le coût est vraiment limité. C’est d’ailleurs une société liégeoise qui réalise la piscine modulable chaque année dans la Seine à Paris. Toutes les conditions sont réunies pour profiter de la Meuse comme piscine naturelle : l’eau est particulièrement chaude (elle dépasse les 25 °C au soleil), la qualité de l’eau est bonne, et d’autres villes comme Namur ou Wanze proposent déjà une plage à leurs habitants le long de la Meuse ! »
Et si la Ville proposait des produits bios et/ou locaux et de saison dans ses écoles ?
La conseillère Christelle Stadler est revenue sur une thématique qui est l’une des priorités du groupe Ecolo puisque cette question a déjà été posée en 2019. A l’époque, l’opportunité de proposer des produits bios et/ou locaux et de saison avait été mise de côté pour une question de coût. Or, plusieurs communes wallonnes proposent aujourd’hui de tels produits dans leurs cantines scolaires. Toutes s’accordent pour dire que la différence de coût est très mince et que les bénéfices générés pour le bien-être et la santé des enfants ET pour le secteur de l’agriculture et du maraîchage sont avérés : repas sains, sensibilisation des élèves à l’intérêt d’une alimentation saine et aux enjeux du circuit court, soutien aux productions locales, politique de diminution des déchets. Ecolo demande donc de réaliser dans un premier temps un état des lieux des pratiques actuelles. Le groupe propose ensuite de s’engager dans cette voie, même de façon progressive. Ecolo se pose aussi la question du rôle potentiel de la future Halle des producteurs locaux dans la promotion de cette option. Tout cela au bénéfice de chaque enfant de l’enseignement communal hutois.
Chantier de la chaussée des Forges
Alors qu’on apprend que le chantier aura au minimum 50 jours ouvrables de retard, Laurine Corthouts a souligné qu’une gestion pragmatique du dossier est nécessaire. S’il n’est pas contesté que le chantier ne dépend pas directement des autorités communales, une gestion efficace peut limiter les désagréments et des informations claires sont nécessaires. Le Bourgmestre admet que l’absence de déviation précise a pour but d’éviter d’envoyer un trop grand nombre d’automobiliste vers la même route. Il attire également l’attention des commerçants sur l’existence de primes (lesquelles sont limitées à 60 jours d’indemnisation). Il n’apporte toutefois pas de réponse sur l’accessibilité des services de secours, sur les solutions envisagées pour les riverains, sur les déviations préconisées pour atteindre la fin du chantier, sur l’absence de communication depuis le blocage et sur l’impossibilité pour les touristes de trouver leur chemin.
Des terrains communaux pour des projets citoyens ?
Qu’existe-t-il comme terrains appartenant à la ville ou au CPAS qui pourraient être utilisés pour des projets citoyens ( ou par des maraîchers) en culture bio ou petit élevage ? C’est la question posée par Géraldine Delfosse, qui voulait connaître la disponibilité et la volonté du Collège de s’engager dans de tels projets : viser l’abondance en exploitant à moindre frais les ressources locales de qualité au profit de toute la population, y compris pour les personnes à faibles revenus, puisque la production serait liée à l’investissement en engagement des personnes sur le terrain. Echange de savoir-faire, projets collectifs, solidarité au programme… L’échevin a d’emblée précisé qu’il n’y avait aucune disponibilité de terrain pour des maraîchers professionnels et a proposé pour toute demande citoyenne de passer par le PCDN. Il y a bien un espace nature au Mont Falise, déjà utilisé et le verger conservatoire à Tihange occupé, comme son nom l’indique, par d’anciens arbres fruitiers. La réflexion devra donc être poursuivie, pourquoi pas au niveau du CPAS ?
La foire de 1 euro à Statte maintenue
Suite à notre question lors du Conseil communal de juin, notre conseillère Anabelle Rahhal est revenue sur la question du maintien de la Foire de Statte. Est-ce que la foire aura lieu ? Si oui, sous quelles conditions et quelles seront les adaptations nécessaires, vu les restrictions liées au COVID ? Vu que la foire du 15 août n’a finalement pas eu lieu, Ecolo a insisté sur le fait de tout mettre en œuvre pour que la foire puisse se dérouler, que ce soit pour les citoyens ou pour les forains qui n’ont pas eu énormément de rentrées cette année. Le Collège nous a assuré que la Foire sera bien maintenue mais décalée d’une semaine dans le temps, donc à partir du 7 octobre 2020, en attendant des nouvelles du prochain CNS.
Et si le téléphérique était gratuit pour les Hutois ?
Alors que les travaux pour la réhabilitation du téléphérique viennent de démarrer, près de 9 ans après le dramatique accident d’hélicoptère qui avait coûté la vie au photographe hutois Lorent Matagne et à son pilote, il est grand temps de penser à la façon dont l’outil sera géré. Ecolo est donc revenu, par la voix de Rodrigue Demeuse, sur les balises qui lui semblent essentielles. D’abord, la gestion doit impérativement restée dans les mains publiques, afin d’en garder la main et compte-tenu des énormes montants publics investis. Ensuite et surtout, le téléphérique doit, pour Ecolo, être aussi envisagé comme un outil de mobilité. Et pour le rendre efficace, pourquoi ne pas le rendre gratuit pour les Hutois ? Cela n’aurait pas d’impact budgétaire important puisque les Hutois l’utilisaient très peu par le passé, mais ce serait par contre un incitant utile à l’usage du téléphérique pour rejoindre Statte ou en descendre. Le Collège n’a pas souhaité se prononcer pour l’instant, attendant les résultats d’une étude en la matière. Nous reviendrons donc sur cette question dans les prochains mois !
Interdire les robots-tondeuses durant la nuit pour les hérissons
15 % des Wallons ont un robot-tondeuse. Or, le hérisson est très souvent tué la nuit par des robots-tondeuses. La problématique est bien réelle chez nous. Des centaines de hérissons, morts ou mutilés, ont été retrouvés par les centres chargés de les accueillir depuis le printemps. Ils sont souvent victimes d’accidents avec des robots tondeuses. C’est un animal nocturne : il dort la majeure partie de la journée et il est actif durant la nuit. Autre caractéristique qui complique ses chances de survie face à la machine: il ne fuit pas devant le danger, il se met en boule. Quand un engin le croise, la collision est donc quasi inévitable. Samuel Cogolati a proposé d’interdire officiellement les robots-tondeuses durant la nuit dans le règlement communal: « Les propriétaires de robots-tondeuses ne sont évidemment pas de mauvaise volonté ; ils ne sont souvent pas au courant. Certaines communes ont pris des règlements pour interdire cet usage la nuit, c’est le cas de Couvin, Thuin, Arlon, Seraing, Liège, Spa ou encore Flémalle. La meilleure protection reste en effet de respecter les recommandations et d’activer ces robots tondeuses uniquement en journée, de préférence entre 10 et 17 heures. Pourquoi pas à Huy ?« , a-t-il demandé. Le Bourgmestre ne connaissait pas le problème et a promis de suivre la demande de manière positive.
Maison Près de la Tour
Pour Ecolo, la nouvelle proposition concernant la réhabilitation de la Maison Près la Tour n’est pas suffisamment aboutie au niveau de l’aménagement des jardins de ce site classé. Dans le cadre de l’enquête publique, notre conseillère communale Anabelle Rahhal a relevé que le projet ne propose pas de plan d’aménagement paysager approfondi des jardins, ni de mesures environnementales claires, telles que la préservation de la biodiversité du lieu (ancien projet PCDN), ni de lutte contre les nuisances sonores qui seront périodiques à l’échelle du quartier résidentiel. Un plan d’eau bétonné est prévu, une terrasse pérvué donnant sur un palier Bar de l’édifice et il n’existe aucune matérialisation de la servitude (ou de la future balade) à travers ce site pour les citoyens. Il manque aussi un escalier de liaison entre les deux niveaux des jardins. Ecolo a surtout regretté que la ville n’ait pas étudié en amont le potentiel et l’intérêt collectif, public et touristique de ces jardins. Ces jardins sont l’espace vert le plus important du Vieux Huy, un lieu qui a toujours été ouvert aux citoyens d’une certaine façon. Ces jardins sont un lieu naturel propice à des balades touristiques, pédagogiques et de découvertes de la biodiversité en plein ville, offrant une vue d’horizon splendide sur la ville et une liaison verte vers le musée communal, à valoriser clairement pour le tourisme au cœur du vieux Huy, ce qui contribuera à l’attraction de notre ville dans les années à venir. Malheureusement la réponse du collège s’est concentrée sur le maintien de la servitude. Nous attendrons donc l’avis du fonctionnaire délégué qui délivrera le permis cette fois-ci. Nous regrettons le manque d’anticipation et de réflexion de la majorité quant à l’usage, la gestion et l’aménagement de ces jardins de ce site classé.