Proximus a annoncé le déploiement d’une forme « light » de la 5G dans une série de communes flamandes et wallonnes, dont Huy. Ecolo regrette le timing de l’annonce de Proximus du lancement de la 5G dans 30 communes flamandes et wallonnes en pleine crise du coronavirus. Et ce, même si ce déploiement d’une forme « light » de la 5G s’apparente plus à une opération de communication puisque cette expérimentation se fera dans le cadre de la réglementation existante.
En effet, aucun spectre n’a encore été mis aux enchères pour la 5G, aucune éventuelle nouvelle norme de rayonnement n’a été adoptée et aucune nouvelle antenne ne sera installée. Il en ressort que l’opérateur utilisera les bandes de fréquences et les antennes existantes. Il agira dans le cadre de la réglementation actuelle. Et pour cause : aucun changement dans les normes d’exposition aux champs magnétiques n’a été autorisé par les pouvoirs publics.
Le déploiement de la 5G ne peut se faire sans tenir compte du respect du principe de précaution en matière de santé et d’environnement. C’est ce qui est prévu, notamment dans la Déclaration de politique régionale wallonne. Celle-ci précise que les nouveaux déploiements technologiques en matière de transmission des données via la 5G ne pourraient se faire qu’après une évaluation de la 5G sur le plan environnemental, de la santé publique, de l’efficacité économique, de la sécurité des données et du respect de la vie privée.
En Wallonie, les autorités doivent en outre s’assurer du respect strict des conditions du décret du 3 avril 2009 relatif à la protection contre les éventuels effets nocifs et nuisances provoqués par les rayonnements non ionisants générés par des antennes émettrices stationnaires.
Nous appelons à ce que la plus grande clarté soit apportée sur les techniques utilisées par Proximus dans le déploiement de cette 5G light afin de pouvoir s’assurer qu’elles respectent les normes en vigueur. Un contact a été pris avec les responsables de Proximus en ce sens.