La locale Écolo a désigné ce lundi soir ses trois représentants au conseil de l’action sociale (CPAS). C’est une équipe enthousiaste et diversifiée qui a été élue, composée de Nathalie Malmedier, Paule-Marie Schmit et Alexandre Fagot.
Nathalie Malmedier, 49 ans, est éco-conseillère et coordinatrice de projets au sein d’un groupement de communes. La précarité énergétique et les mesures à prendre pour y faire face lui tiennent donc particulièrement à cœur.
Paule-Marie Schmit, 54 ans, est médiatrice scolaire au service de la Fédération Wallonie Bruxelles et coach indépendante. Elle travaille dans le domaine social depuis une vingtaine d’années. Elle est également très impliquée à Huy dans le club de nage en eau libre, Cool Huy.
Alexandre Fagot, 19 ans, est étudiant en sciences politiques et a grandi dans une cité sociale, Saint-Etienne-au-Mont, où il a été le témoin direct des difficultés rencontrées par de nombreuses familles. Habitant aujourd’hui au Clos des Fraisiers, il est particulièrement sensible à l’intégration des jeunes issus des quartiers plus défavorisés.
Comme en témoignent leurs parcours de vie et leurs expériences diverses, nos trois nouveaux conseillers forment une équipe engagée et compétente, plus forte et déterminée que jamais. Ils comptent bien s’impliquer totalement dans leur mission au sein du CPAS pour les six prochaines années.
Suite aux excellents résultats du 14 octobre dernier, le groupe Écolo pouvait envoyer un conseiller supplémentaire au CPAS, passant de deux à trois par rapport à la législature précédente. Les membres de la locale Écolo ont été les premiers à désigner leurs représentants, plébiscitant largement ces trois militants impliqués au quotidien et depuis longtemps dans le secteur social. Ils prennent ainsi la relève de Sandrina Gaillard et Samuel Dulieu qui ne se représentaient pas et que les militants n’ont pas manqué de remercier chaleureusement pour l’énorme travail abattu au cours des dernières années.
Les tâches qui incombent au CPAS sont en effet plus importantes chaque année, en raison notamment des mesures antisociales prises par les gouvernements fédéral et régional. La situation à Huy est particulièrement préoccupante avec une augmentation importante de la pauvreté ces dernières années. En 2017, 731 Hutois ont ainsi bénéficié d’un revenu d’intégration, soit une proportion deux fois supérieure à la moyenne wallonne. Le revenu d’intégration concerne même un jeune sur huit chez les 18-24 ans. Quant au taux de chômage, il est de près de 21 % à Huy, contre 14,6 % dans le reste de la Wallonie.
De nombreux défis importants attendent donc le conseil de l’action sociale dans les prochaines années et nos conseillers sont particulièrement motivés et enthousiastes à l’idée de les relever !
Ils prêteront serment le 3 janvier prochain.