Prolongation du couvre-feu à 2h
Le couvre-feu à 2h du matin dans le centre-ville, en vigueur depuis le mois de février, a été prolongé pour 3 mois supplémentaires. Pour Ecolo, Huy doit rester une ville festive où tout le monde est le bienvenu et se sent en sécurité, et où des évènements peuvent continuer à être organisés. Un couvre-feu à 2h du matin ne doit donc pas devenir la règle, mais bien rester l’exception. Raison pour laquelle nos conseillères ne pouvaient soutenir la prolongation de cette mesure sans disposer du moindre chiffre permettant d’évaluer l’efficacité de la mesure, et en l’absence de concertation officielle avec les commerçants concernés. Elles se sont donc abstenues, insistant sur la nécessité de travailler à la racine du problème, en consacrant davantage de moyens à la prévention.
Un Plan de gestion sous forme de Plan d’austérité
Le nouveau plan de gestion était discuté lors du conseil communal. Il s’agit d’un document important balisant les grandes orientations pour les prochaines années. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il est salé ! Réduction drastique du nombre d’enfants accueillis dans les plaines communales, augmentation de taxes jusqu’à 200%, suppression de jours de congés pour le personnel communal, suppression de la ligne de bus communale… Derrière la présentation enjolivée que l’on a pu lire dans la presse, le nouveau Plan de gestion constitue un véritable Plan d’austérité pour la Ville de Huy ! Plus d’infos : http://ecolohuy.be/plan-de-gestion-de-la-ville-de-huy-un-plan-dausterite-qui-sattaque-aux-plaines-pour-enfants-aux-conges-du-personnel-et-au-portefeuille-des-hutois/.
Ecolo déplore le retard et les millions manqués dans l’instauration d’une taxe sur les déchets radioactifs
Ecolo a toujours soutenu la mise en place d’une taxe sur les déchets radioactifs entreposés à Tihange. « Si les Hutoises et les Hutois doivent payer une taxe poubelle, il est logique que la Centrale nucléaire paie une taxe à la Ville pour ses milliers de tonnes de déchets radioactifs stockés jusque 2100 – au moins – à Tihange », estime Samuel Cogolati. Le Conseiller communal a noté l’ironie du refus par le Bourgmestre socialiste en 2019 de la proposition écologiste d’une nouvelle taxe sur les déchets radioactifs vu le « risque »,selon Christophe Collignon, « de perdre 3 millions d’euros en adoptant un règlement qui serait de toute façon attaqué devant le Conseil d’Etat »(https://www.huy.be/ma-commune/vie-politique/conseil-communal/pv-du-conseil/2019/05-2019.pdf). Trois ans plus tard, non seulement la majorité socialiste propose exactement la même taxe, mais elle avance qu’elle pourrait faire gagner 4,385 millions d’euros à la Ville ! Samuel Cogolati a déploré le temps et l’argent perdus : « En 3 ans, si la majorité avait accepté le règlement proposé par Ecolo comme c’est déjà le cas à Doel, la Ville aurait pu gagner plus de 4 millions d’euros en plus avec cette taxe sur les déchets radioactifs en lieu et place du contrat de sponsoring passé avec Engie Electrabel ! ».
De son côté, Frédéric Robinet s’est interrogé sur la pérennité dans le temps de cette nouvelle taxe, en invoquant la date de fermeture de la dernière centrale en 2035, date après laquelle Engie n’aura plus de revenu sur le site mais devra assumer la prise en charge de ces déchets en stockage dit provisoire pour encore environ 70 ans.
Première modification budgétaire
Le conseil examinait la première modification budgétaire pour cette année 2022. Un exercice marqué par l’inflation, les multiples indexations et l’explosion des dépenses énergétiques. Heureusement, l’augmentation du fonds des communes et du précompte immobilier a permis de compenser partiellement ces difficultés. Ceci étant, l’équilibre est uniquement atteint grâce à l’assèchement du boni global de la Ville pour le réduire à 0 , ainsi qu’à la ponction d’1,2 millions d’euros dans le fonds nucléaire (dont 800.000 € en moins du Plan Oxygène). Ecolo a donc attiré l’attention sur la nécessité de prendre des mesures structurelles dans les deux secteurs dans lesquels les dépenses énergétiques explosent le plus, dans l’enseignement et les fabriques d’églises. Nos conseillères ont ainsi proposé qu’une approche proactive soit menée, en demandant notamment au conseiller en énergie de la Ville qu’il étudie les consommations des fabriques d’églises avec leurs gestionnaires, en collaboration éventuelle avec le guichet de l’énergie. On pourrait même envisager à moyen terme, d’intégrer les toitures ensoleillées des édifices dans la production d’énergie photovoltaïque de communautés d’énergie pour les rues voisines. Enfin, au-delà de ces proposition Ecolo a une nouvelle fois regretté l’absence, une nouvelle fois, d’initiatives en matière de participation citoyenne.
Action en cessation dans le quartier Axhelière
Ecolo a vivement soutenu l’action en cessation décidée par le conseil communal pour mettre un terme à l’inoccupation de l’un des nombreux immeubles inoccupés du quartier Axhelière. Cette situation gangrène en effet le quartier depuis de trop longues années et des mesures fortes doivent être prises. Toutefois, les mesures précédentes ont souvent montré leurs limites, le propriétaire restant sans réaction. Dès lors, nos conseillères ont demandé à ce que le bilan des différentes initiatives déjà prises puisse être fait rapidement pour mesurer l’ampleur du problème et prendre les mesures de contrainte nécessaires.
Réaménagement de l’ïle
Le collège a présenté le projet, proposé dans le cadre des fonds FEDER, d’extension du parc Henrion et de réaménagement du Quai d’Arona. Il s’agit d’un très beau projet dont Ecolo se réjouit puisque c’était l’une des premières fiches du plan intercommunal de mobilité présenté en 2013. Elle était d’ailleurs reprise dans notre programme en 2018. A l’heure actuelle, les bords de Meuse sont constitués de deux autoroutes urbaines très dangereuses qu’il faut absolument réaménager pour laisser la place à la mobilité douce et enfin relier les RAVeL. Ce projet est également un pas de plus dans la verdurisation de la Ville. Mais il s’agit pour l’instant d’une esquisse. Nos conseillères ont donc demandé à pouvoir être associées aux réflexions futures, formulant dès à présent une série de suggestions, notamment pour renforcer la biodiversité à cet endroit, pour préserver un nombre suffisant de places de stationnement vu la proximité du pôle culturel, pour assurer la continuité des pistes cyclables avec les nouveaux projets du futur rond-point et de l’Avenue des Ardennes, voire pour y intégrer le futur skate-park tant attendu. Le collège s’est en tout cas engagé à associer l’ensemble du conseil à la réflexion !
Agora de Saint-Etienne-au-Mont
Frédéric Robinet a demandé quand la plaine de jeux située à Sait-Etienne-au-Mont serait enfin ouverte aux enfants. Le gros œuvre est terminé depuis novembre 2021 mais des barrières provisoires en interdisent toujours l’accès alors qu’aucune situation dangereuse n’est pas réellement présente par rapport à l’ancienne plaine qui n’était pas clôturée et qui a pourtant fonctionnée ainsi durant de nombreuses années. L’échevin a répondu que l’agora serait prête en septembre. Nos conseillers lui ont donc demandé de tout faire pour revoir ce délai afin que la plaine soit rendue accessible durant les vacances.
Des suppléments de travaux à n’en plus finir
Nos conseillères ont relevé que pas moins de huit avenants aux différents projets de travaux étaient proposés à l’approbation du Conseil communal. Ces travaux résultaient de postes non prévus lors des études. La question de la qualité globale des études doit donc se poser. Ecolo a calculé que la totalité des montants supplémentaires, rien que pour ce conseil-ci, s’élève à 421 325.59 €. Il s’agit de montants très importants qui remettent en question les budgets prévus après adjudication et l’équilibre budgétaire global de la Ville.
Pylône illégal du Bois-Marie : une absence d’assurance qui inquiète
Le conseiller Rodrigue Demeuse est revenu sur la situation du fameux pylône illégal de 36 mètres de haut, situé en pleine zone habitée au Bois-Marie, à moins de 10 mètres des voisins les plus proches. Alors qu’une procédure judiciaire est en cours concernant l’infraction urbanistique, il a surtout questionné le collège sur l’enjeu relatif à la sécurité. En effet, les riverains craignent pour la stabilité de ce mastodonte d’acier, alors qu’il est situé sur un sol argileux qui tend visiblement à s’effriter avec le temps. Les fondations de plusieurs habitations du quartier ont même dû être renforcées ces dernières années pour cette raison. A la question de savoir si une étude de stabilité avait été réalisée récemment, le collège n’a toutefois pas pu apporter de réponse précise. Or, l’ASBL propriétaire du pylône ne dispose d’aucune assurance en cas de dégâts matériels ou humains. S’il venait à s’effondrer, la responsabilité serait donc également imputable au collège qui n’aura pas réagi malgré les multiples alertes des riverains. Plus d’infos : https://rodriguedemeuse.be/non-classe/2022/05/16/pylone-illegal-du-bois-marie-une-absence-dassurance-qui-inquiete-les-riverains/.
Bientôt un règlement non genré et non-discriminatoire sur les tenues dans les écoles
Anabelle Rahhal est revenue sur le courrier reçu par les parents d’une école de la Ville leur demandant d’être attentifs à la tenue vestimentaire de leur enfant, dénonçant les tenues « trop décontractées voire indécentes (dos et/ou épaules très dénudés, shorts « très » ou « trop » courts, ventres apparents, jupes très courtes, etc) ». Ces propos ne sont pas acceptables, dès lors qu’ils constituent un jugement blessant et culpabilisant pour les enfants, laissant penser que la tenue d’un enfant aurait d’une quelconque façon une dimension sexualisante. Et ce d’autant plus que le règlement d’ordre intérieur de l’établissement ne propose aucun cadre lisible en la matière à l’heure actuelle. C’est la raison pour laquelle Anabelle Rahhal a proposé de réfléchir à la mise en place d’un nouveau règlement d’ordre intérieur, en concertation avec l’ensemble des acteurs, qui soit non-discriminatoire et non-genré, afin de combattre dès le plus jeune âge le sexisme et la culpabilisation des jeunes filles, de prévenir le harcèlement, les agressions et le viol. Cette proposition a été acceptée par le Collège, ce qui réjouit notre groupe ! On avance et on sort par le haut de cette situation !
Entretien des chemins et sentiers communaux
Une réunion de coordination entre la Ville et des citoyens bénévoles de Ben-Ahin a eu lieu lundi dernier à l’Hôtel de Ville. Le service travaux a proposé d’intégrer au planning des entretiens des quartiers prévus toutes les 6 semaines, l’entretien par fauchage débroussaillage à la fréquence de 2 à 3 fois par an des sentiers et chemins non durcis qui s’y trouvent. Une coordination entre le service travaux et les bénévoles se fera régulièrement pour décider des chemins concernés par ces interventions et en assurer le suivi. Un premier fichier a déjà été transmis par les bénévoles pour une planification sur l’année des entretiens, principalement des fauches, à réaliser par la Commune. Frédéric Robinet a demandé confirmation de ces engagements pris en réunion, ce qui a été confirmé officiellement par le Collège.
Non au projet d’immeuble dans le jardin de la Maison Batta
Anabelle Rahhal a interrogé le collège sur le projet d’immeuble dans le jardin de la Maison Batta. Ecolo est fermement opposé à ce projet ! Pour nos conseillères, ce projet compromet non seulement gravement les aménagements en cours dans le quartier, mais pose également de très nombreux problèmes à toute une série de points de vue. Ainsi, il prend comme référence des tours d’une ancienne époque, pour refaire la même erreur aujourd’hui. Fort heureusement nous ne sommes plus dans les mêmes réalités ! Il est impensable de bétonner l’un des poumons verts de la rive gauche, à proximité d’une future esplanade déjà particulièrement minérale. Nous sommes dans l’air du STOP au béton et nous ne pouvons continuer à autoriser de densifier la Ville à tout prix. Surtout plus n’importe comment, en gâchant le cadre de vie de nos citoyens et des touristes, vu la proximité de ce jardin avec les bords de Meuse ! Le collège a répondu qu’il s’agissait pour l’instant uniquement d’une demande de certificat d’urbanisme sur laquelle il serait amené à se prononcer. Ecolo a donc insisté pour que, dans ce cadre, une position ferme de refus de dérogation soit exprimée afin d’empêcher la réalisation de ce projet.